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Comment avez-vous découvert le Tantra?

MARGOT ANAND : Je découvris le Tantra la première fois que je fis l'amour. Bien qu’à l’époque, je n'aie jamais entendu le mot "Tantra" et ne savais pas ce qu’était le Tantra, ce que je vécus fut en fait une expérience tantrique. En d'autres termes, je vécus une expérience d’expansion au-delà de la conscience du corps, au-delà de l'esprit et du temps, qui me relia à la vérité de qui je suis vraiment - cela même qui existait avant ma naissance et continuera d'exister après ma mort. Je me réfère au Soi éternel.

Je fus projetée dans une expérience qui n'en était même plus une. C’était la vérité de mon être. Je réalisai la lumière de l'esprit et je sus à cet instant que la sexualité serait mon chemin d'éveil en tant que femme. Telle fut ma révélation la toute première fois que je fis l'amour. C’est cela qui me mit sur la voie du Tantra. Après avoir fini mes études en psychologie, en philosophie et en histoire de l'art à la Sorbonne à Paris, je partis à la découverte de la sexualité sacrée dans le monde entier pendant sept ans. Je terminai ma maîtrise et termine maintenant mon doctorat Ph.D. aux International Studies à l'Université de Hawaï.

Qui fut votre maître spirituel le plus inspirant ?

Ma : Je dirais probablement Osho, bien que j'en ai eu beaucoup d'autres. Avec le recul, je pense que le plus essentiel fut Osho. Tout commença quand je terminai mes études, très mécontente de la façon dont la psychologie était enseignée en France. Elle était piégée dans l'analyse statistique du comportement et je sentais que je n’y découvrais rien d’intéressant. Au début des années 70, je me rendis dans un Institut en Angleterre qui s'appelle Quae-Sitor (ce qui signifie "Celui qui cherche") le premier Institut en Europe qui engagea des enseignants "New Age » (venus d’institutions comme Esalen aux USA). Le directeur de cet Institut se présenta vêtu d'une robe orange, et nous raconta des histoires extraordinaires sur sa rencontre en Inde avec un maître (Osho), qui lui dit: "Je vous attendais. Je veux que vous conduisiez à un niveau plus élevé vos étudiants. Cela nécessitera une semaine de préparation, comprenant des exercices de rencontre, de bioénergétique, de massage et de respiration". Par la suite, nous avons participé à une expérience en privation sensorielle. Chacun d'entre nous resta seul dans une chambre d'hôtel au bord de la mer. On nous banda les yeux, nous boucha les oreilles, et on nous donna une bouteille d'eau par jour et une livre de raisin. Cela dura sept jours et sept nuits, avec l’objectif d’entrer plus profondément dans notre conscience. Je venais juste de lire "Le Centre du Cyclone” de John Lilly et m'attendais à vivre une expérience similaire à celle qu'il décrivait, celle de rencontrer mes guides intérieurs.
Lors de cette retraite, j’entrai de plus en plus profondément en moi, réalisant que c’était cela l’expérience dont parlait John Lilly - et pourtant mon expérience était différente. Je traversai une multitude de niveaux, jusqu'à ce que je pénétrais dans ce vide, le centre de mon être où il n’y avait personne. J'eus alors un « darshan » avec moi-même. Je reçus les réponses à toutes les questions de ma vie. A un moment m’apparut un visage qui me dit : "L'extase est déjà en toi. Tu n’as pas à la chercher à l'extérieur. " Dans l'état d'esprit dans lequel je me trouvais, ce fut un immense message. Je me suis rendu compte que je recherchais en dehors de moi les enseignants, les méthodes et les cultures, alors que tout était déjà là. J’eus donc la conviction que tout ce que je cherchais était déjà en moi.

Le visage dont j’eus la vision était celui d’Osho. Je n'avais jamais entendu parler de lui auparavant. Et il m'apparaissait de cette manière. Il me fallut encore cinq ans (y compris un mariage) pour lui rendre finalement visite. Ce fut alors une rencontre très forte. Peu après mon arrivée, il me demanda d’animer des groupes de Tantra à l'ashram pour la première fois. Quand il m’offrit ce travail, je m’étonnai : "Mais, je ne sais pas animer des groupes de Tantra !" - je n’étais formée qu’en tant que thérapeute occidentale. En réponse, il toucha mon front et libéra mon cerveau de toute connaissance sur les méthodes, les techniques et les normes. Tout disparût, telle une ardoise vierge. Puis il me dit en riant : "Tu n’as pas à t’inquiéter. Laisse-moi simplement diriger ces groupes de Tantra à travers toi ". Je ne savais pas ce que cela voulait dire mais je lui fis confiance ! C'est ainsi que je commençai à enseigner le Tantra. Aujourd’hui je suis mon propre maître dans mon enseignement et pourtant, Osho est resté un maître toujours présent en moi.

Comment définissez-vous le Tantra?

MA : Je dirais que le Tantra est l'art de choisir consciemment ce qui vous procure de la joie, qui va ouvrir la porte de votre esprit. Voilà une définition. Une autre est que le Tantra est l'art de tisser les aspects contradictoires de votre personnalité en une seule tapisserie afin d’amplifier votre conscience.
Imaginons que vous avez un rendez-vous amoureux. Votre coeur vous dit peut-être : "Oui, je veux m’ouvrir à cette personne. " Mais votre mental dit : "Absolument pas, rappelle-toi ce qui s'est passé la dernière fois." Votre corps, lui, vous dit : "J’en ai envie, je veux du sexe."
Ces différents aspects de vous-même sont en contradiction l’un avec l'autre. Vous n'êtes pas en harmonie, vous êtes dans la douleur. Le travail tantrique que j'enseigne sur les Chakras harmonise votre énergie et votre conscience en une seule entité. C’est le mariage entre Shakti (énergie pure) et Shiva (pure conscience). Lorsqu’ils se sont unis, l’univers est né. C'est la cosmologie du Tantra. La déesse Shakti, incarnant le féminin et le dieu Shiva, incarnant le masculin, sont les deux aspects de la divinité. Quand ils s’unissent dans leur fusion, le cosmos est né. Dans la perspective tantrique, le cosmos est né d'une union érotique entre mâle et femelle, ce qui est une perspective beaucoup plus séduisante que celle qui nous demande d’honorer un prophète cloué sur une croix pour le rachat de nos péchés. C’est une vision de la spiritualité fondée sur la douleur et la punition.

Quel est la plus grande méprise au sujet du Tantra?

Ma : Il y a une grande incompréhension dans ce pays au sujet du Tantra. Malheureusement, le Tantra subit une réputation très négative, - il est souvent perçu comme une thérapie sexuelle floue, pseudo-mystique. Certaines personnes semblent croire que si elles peuvent parvenir à un orgasme d'une heure, elles ont le droit de se déclarer illuminées. Chaque personne réprimée par cette culture puritaine devient obsédée par les sens et le jardin du plaisir, et d’emblée on appelle les prostituées sexuelles des Dakinis. Le sens originel du mot "Dakini" est le Bouddha féminin, la femme illuminée.
Mon coeur se serre en voyant combien et à quel niveau nous sommes tombés. En tant que pionnière des enseignants du Tantra dans ce pays, je constate que la plupart des gens ne savent pas de quoi il s'agit vraiment.
Il est difficile chez nous de parler de sexe et de garder le respect d’autrui. Le sexe est souvent perçu comme quelque chose de caché, sale et interdit. Cela est pourtant précisément ce qui le rend si intéressant, mais c'est aussi ce qui suscite tant de violence à son égard.
C'est comme si vous aviez à lutter contre tous les tabous culturels pour passer un bon moment. C'est là où j’interviens pour reconditionner les corps, les coeurs et les esprits des gens afin qu’ils comprennent que ce n'est pas la bonne approche. Je vois le Tantra comme une porte vers l’illumination. C'est une voie spirituelle comme le yoga ou le zen. Le seul aspect qui le rend différent des autres voies spirituelles, c'est que le sexe n'a pas à en être exclu.
Le sexe est un moyen subtil, parmi d'autres, que nous utilisons pour nous éveiller. Il n'y a rien de plus difficile que la méditation sexuelle, parce que dans la méditation sexuelle, tout resurgit: votre manque de confiance, vos doutes sur vous-même, vos expériences passées négatives qui vous conditionnent à avoir peur de l'amour.
Ce n'est pourtant pas vraiment différent d’une autre méditation. Si vous pouvez aborder l'expérience sexuelle avec la même qualité de vide que lors d'une séance de zazen, alors vous avez tout compris. Peu importe si vous avez du sexe, mangez de la nourriture, ou échangez une conversation en vous promenant. C’est votre état de conscience qui compte, votre compréhension de qui vous êtes réellement et qui est derrière la personne engagée dans l'action. Si vous vous posez cette question, vous en venez alors à la vacuité, parce qu'il ne s’y trouve personne - juste la conscience pure. Et la conscience ne peut être rompue, modifiée ou influencée. Elle est, simplement. Elle est tout et toute chose. Une fois que vous savez cela, vous pouvez faire l'expérience de tout dans la vie.

Les enseignements Tantriques sont-ils tous les mêmes? Sinon, en quoi varient-ils?

Ma : Les enseignements du Tantra ne sont pas tous les mêmes. Les gens ne savent pas que dans les anciens sutras tantriques des maîtres éveillés, il est dit que celui qui a le droit d’être un gourou est quelqu'un qui a reçu la transmission directe d’un maître éclairé. Si on estime quelqu’un prêt à transmettre ce travail, il fait partie d’une lignée protégée. Cette protection permet à l’enseignant de s’aventurer là où personne d'autre ne le peut, dans des domaines difficiles et dangereux.
Dans le Tantra, le travail avec l'énergie sexuelle n'est pas un chemin facile. Il faut savoir comment confronter les démons de notre société afin de les transformer en alliés. Les gens viennent me voir parce qu'ils ne savent pas comment le faire. Ceci nécessite beaucoup de discrimination et de pouvoir qui ne vient pas de votre ego. C'est quelque chose qui vient du maître qui vous a donné le pouvoir de le faire. Dans mon cas, j’eus trois maîtres: Osho, Swami Satchidananda et un maître soufi nommé Siddhi Mohammed, le gardien de la mosquée du Rocher Sacré à Jérusalem.

Que devrait vérifier un élève avant de choisir son enseignant tantrique ?

Ma : Une fois que vous avez déterminé la source de leurs compétences, l'étape suivante consiste à examiner ce qu'ils ont écrit. Demandez-leur si leur travail a contribué au contexte de la culture et du Tantra et voyez si cela a fait une différence. Examinez ensuite le fruit de leur travail : observez leurs élèves comment ils parlent, comment ils vivent, comment leur vie a été transformée. Je dirais que sont les trois critères à considérer lors du choix d'un enseignant tantrique, surtout si vous êtes à la recherche de la voie la plus profonde, la plus mystique. Pratiquer le Tantra, c'est comme plonger à la recherche de perles. Si vous n'allez pas très profond, vous ne les trouverez pas. Vous ne ferez que jouer à la surface.

Le Tantra, c'est donc plus que le sexe?

MA : Je vais vous dire ce que c'est pour moi. Le premier niveau est de guérir votre sexualité. Le deuxième est d'élargir la puissance orgasmique de votre corps entier. Le troisième est d'ouvrir le flux d'énergie qui relie les chakras l'un à l'autre ; il passe du chakra racine dans le périnée, au chakra couronne au sommet de la tête. Shakti peut alors circuler à travers vous et se marier avec Shiva. Une fois que vous avez fait ces trois choses, le quatrième niveau est de transformer le désir en félicité.

Pourquoi tant de voies spirituelles exigent-elles le célibat?

MA : Car elles considèrent que lorsque le sexe est pratiqué avec ignorance, qu’il est une source de distraction. Mais je tiens à vous rappeler que le troisième des cinq enseignements sur la vigilance du Bouddha était celui de la "vigilance sexuelle." Ce qu’il voulait dire (et j’ai intégré cela dans mon enseignement), c'est que la dimension dans laquelle nous sommes le moins conscient et le plus mis au défi, est l'éveil de notre désir sexuel.
Lorsque nous désirons spontanément quelqu'un, nous oublions nos promesses et nos engagements. Nous oublions tout. C’est ainsi que des empires ont été perdus. Mais c'est à ce moment précis où la prise de conscience est la plus nécessaire. Votre capacité à être le témoin, telle que vous la développez dans la méditation, vous permet d'être impliqué à fond dans le moment, tout en sachant que c'est un rêve, un leurre. C'est là que la vigilance sexuelle est requise et c'est aussi là que les gens la perdent. Exclure la sexualité est un raccourci, en ce qui concerne la méditation, car vous n'avez pas à gérer tous les hauts et les bas, les tentations et les distractions qu’elle engendre.
En fin de compte, chacun choisit sa propre voie. Nulle méthode n’est meilleure qu’une autre.

Quelle est la différence entre le yoga et le Tantra?

MA : Tel que je le comprends, le yoga est une science qui nous aide à unir le corps et l'esprit dans le but de connaître le divin. J'ai entendu dire en Inde que la différence entre le yoga et le Tantra, c'est que selon la tradition philosophique du yoga, vous devez renoncer à tout désir afin de connaître Brahma. Dans le yoga, vous vous contrôlez et vous vous purifiez en vue de réaliser l'illumination. Par contre la perspective tantrique vous dit que vous êtes déjà divin, exactement comme vous êtes. Le Tantra vous dit de vous détendre complètement et de plonger profondément dans votre nature telle qu’elle est. A bien des égards, le yoga, la méditation et le Tantra vont de pair. Le Tantra est vraiment le yoga de l'amour.

Pourquoi l'élément spirituel dans la dimension du sexe est-il si important?

MA : L'orgasme est ce qui nous rapproche le plus de l'expérience du divin. Au moment de l'orgasme, il se produit une connection entre le côté droit de notre cerveau - le centre du sentiment et de l’art, et le côté gauche - le centre de la réflexion et de la logique. Lorsque l'intuition et l’intelligence fusionnent en un point zéro, l'ego disparaît, le temps disparaît et vous devenez un avec l'énergie et la conscience. Déjà les maîtres éclairés védiques d’il y a 5000 ans avaient découvert la méditation en explorant les états orgasmiques sexuels. Il existe un lien étroit entre une méditation profonde et un bon orgasme.

Que voulez-vous dire par "high sex"?

Ma : "High sex" pour moi, c'est tout simplement une méthode pour" s’envoler" naturellement. Le sexe est une pratique qui libère les endorphines, qui amplifie notre cerveau et libère des opiacés naturels qui peuvent soulager la douleur dans le corps. J'ai découvert que si vous avez un bon orgasme chaque jour, toute votre vie va changer - votre créativité, votre carrière, votre magnétisme, votre capacité à gérer les crises, vos finances. Le sexe est le chemin le plus court et le meilleur pour accéder à votre état d’être naturellement heureux.

En quoi le " high sex " est-il différent du sexe ordinaire?

Ma : La plupart des gens croient que le sexe est une pulsion naturelle et qu’il n’y a pas besoin de s’en occuper. En fait, dans nos relations sexuelles, nous amenons souvent toutes nos histoires personnelles et les messages véhiculés par notre lignée familiale. Le sexe ordinaire est une question d'impulsion instinctive, de réactions réflexes. Il est déterminé par nos valeurs familiales, sociales et culturelles. Très souvent, ce conditionnement fait obstacle à notre capacité d’être totalement naturel et à permettre à nos véritables réponses orgasmiques d’émerger. En conséquence, le sexe ordinaire est plutôt limité.
Le "high sex" nous permet de passer dans la dimension du sexe avec plus de conscience, de répondre progressivement à la montée d'énergie, à être dans le présent sans glisser dans le passé, sans se projeter dans l'avenir. Je suis aussi présente en " high sex " que lorsque je suis assise sur le coussin de méditation.
Le "high sex", c'est aussi lorsque chaque partenaire voit le divin en l’autre - cette conscience qui est aussi le namasté dans yoga. Si vous pouvez approcher la sexualité de la sorte, vous verrez, des miracles ont lieu.

Y a-t-il une manière juste et une manière fausse de faire l'amour?

MA : Oui. Ordinairement on commet une erreur - car physiologiquement parlant, il existe une psychologie et un timing différents dans la manière de réagir du corps de la femme et de celui de l'homme. Lorsque l'homme est excité ou stimulé, son pénis répond automatiquement. C’est un réflexe cerveau / sexe dont il a très peu le contrôle, cela se produit en quelques secondes ou quelques minutes. Une fois qu'il est entré dans la femme, il peut alors se détendre et ouvrir son coeur. Le pénis en érection veut juste être dans le jardin sacré.
Toutefois la femme est très différente. Là où l'homme commence avec le sexe et va vers le coeur, la femme commence avec le coeur pour aller dans le sexe. Elle a besoin de beaucoup plus de temps. Elle a besoin de se sentir en sécurité et protégée. Elle a besoin d'être touchée dans son coeur et enlacée tendrement pour qu'elle puisse se détendre et faire confiance à l'homme. Lorsque tout cela lui est donné, quelque chose se détend en elle, ses fluides viennent, son coeur et son sexe s'ouvre et elle est prête. Tout cela peut prendre au moins une demi-heure. L’homme est donc prêt bien avant elle.
La confusion surgit lorsqu’elle lui permet de faire ce qu’il veut sans lui dire ce dont elle a besoin. Il atterrit avant qu'elle n’aie eu le temps de décoller. Peut-être n'a-t-elle pas vraiment eu un orgasme et est-elle frustrée. Peut-être n’en parle-t-elle même pas. Peut-être exprime-t-elle ce sentiment sous forme de colère. La situation peut s'aggraver si il n’y a pas de communication honnête entre chaque partenaire.
C'est pourquoi je dis dans mes séminaires que la vérité est érotique. Quand vous dites la vérité, vous prenez souvent un grand risque, mais au moins vous communiquez ! Si l'amour est là et si vous êtes prêts à grandir ensemble, vous pourrez vous explorer au-delà de vos limites.
L’erreur serait d'avoir des relations sexuelles sans l’attention ni la communication. La voie juste serait de faire l’amour de manière tantrique, dans un espace sacré, avec une communication ouverte. Je développe cela dans les livres que j’ai écris sur ma méthode Skydancing Tantra. Je vous conseille de commencer avec l’Art de l’Extase Sexuelle.

Quelle est la voie du SkydancingTantra?

MA : Le SkyDancing Tantra est une voie spirituelle et mystique inspirée par l’histoire de Bouddha Padma Sambhava et sa consort, Yesche Tsogyel, au 8ème siècle au Tibet. Yeshe Sogyal était une Bouddha éveillée qui fut appelée la Skydancer. D'une certaine manière, c'est une métaphore de l'état orgasmique dans lequel vous vous sentez très soutenu et vous donne l'impression que vous flottez - ou dansez - dans le ciel. Vous êtes très léger car vous n'avez pas un ego qui vous rend misérable et vous tire vers le bas. Vous êtes ouvert à l'esprit, et savez que votre état bouddhique extatique existe déjà. Vous n'avez pas à aller le trouver ailleurs. Le chemin du Skydancer est le chemin de la dakini et de son partenaire masculin, tous deux dédiés à leur éveil mutuel.